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Effets de l’utilisation d’un logiciel d’entraînement à l’écoute dans le bruit chez des enfants de 8 à 12 ans dyslexiques ayant un trouble du traitement auditif


Auteur.e.s : Benkhanouche Léa
Directrice(s)/Directeur(s) : Hung Thai-Van et Benoît Jutras
Année : 2018
Université : Lyon
Nb de pages (annexes incluses) : 69
Mots clés : trouble du traitement auditif, dyslexie, écoute dans le bruit, logiciel

Résumé :

La présente étude vise à établir les bénéfices d’un entraînement auditif dans le bruit chez des enfants ayant un trouble du traitement auditif (TTA) et un trouble spécifique du langage écrit.Quatre enfants ayant un TTA et une dyslexie ont participé à cette étude. Une première période de cinq semaines sans entraînement a été respectée. Puis chaque enfant a effectué un entraînement auditif à l’écoute dans le bruit durant cinq semaines, à raison d’au moins deux heures par semaine en séances de vingt minutes minimum. Les enfants ont été amenés à discriminer puis à identifier des mots mais aussi des phrases et des textes dans un bruit de fond variable en fonction de leurs progrès. Des mesures physiologiques (otoémissions acoustiques), électrophysiologiques (potentiels évoqués auditifs de latence longue), comportementales (écoute de mots dans le bruit, écoute dichotique de chiffres et conscience phonologique) et qualitative (questionnaire relatif à l’écoute en classe) ont été réalisées à trois moments : avant la période sans entraînement puis avant et après l’entraînement afin d’identifier les effets de celui-ci.
Les résultats mettent en évidence une évolution dans plusieurs domaines. Tout d’abord, les mesures qualitatives indiquent une amélioration de l’écoute dans des situations d’écoute défavorable. Ensuite, au niveau comportemental, nous avons noté une amélioration de l’identification des mots dans le bruit pour l’oreille droite, une augmentation de la capacité d’écoute dichotique pour l’oreille gauche et de meilleurs résultats en conscience phonologique.
Enfin les mesures électrophysiologiques révèlent une diminution de la latence de l’onde P1. En revanche, les mesures physiologiques ne sont pas concluantes.


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