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Proposition d’une remédiation orthophonique des compétences conversationnelles chez 4 patients diagnostiqués autistes de haut niveau ou Asperger. De l’évaluation à l’intervention basée sur le BST et les scénarios sociaux.


Auteur.e.s : Ducléroir Charlaine
Directrice(s)/Directeur(s) : Ferrand Fanny et Cyprien Marion
Année : 2019
Université : Lille
Nb de pages (annexes incluses) : 59
Mots clés : trouble du spectre autistique, compétences conversationnelles, analyse appliquée du comportement, scénarios sociaux, remédiation orthophonique

Résumé :

Dans l’autisme de haut niveau, et particulièrement chez les adolescents ou jeunes adultes, les déficits pragmatiques constituent un des plus grands défis. Ils peuvent conduire à de réels handicaps permanents si une prise en soin adaptée visant les compétences sociales n’a lieu le plus tôt possible.
Dans ce contexte, une réponse possible à cette problématique réside dans le « Behavior Skills Training » (BST), programme d’entraînement comportemental. Diverses études scientifiques démontrent l’efficacité de ce type de programme basé sur l’Analyse Appliquée du Comportement (ABA). Toutefois, aucune ne mentionne son utilisation dans le cadre légal d’une prise en soin orthophonique en libéral. L’objectif de ce mémoire est donc d’évaluer la faisabilité et l’efficacité de cette intervention adaptée au modèle libéral français.
Nous proposons donc une adaptation de celle-ci en terme de construction (combinaison du BST avec les Scénarios Sociaux de C.Gray (1996)), de cibles d’entraînement (compétences conversationnelles) et d’intensité (4 séances consécutives de 30 minutes, une fois par semaine). Les quatre participants de l’étude, présentant un trouble du spectre autistique et âgés de 12 à 34 ans, ont été recrutés au sein d’un cabinet d’orthophonie. Une Grille d’Evaluation des Compétences Conversationnelles (GECC) a été utilisée en guise de ligne de base pré- et post-traitement. Un projet thérapeutique ciblé sur une des compétences conversationnelles déficitaires a été construit et les 4 séances de rééducation proposées.
Finalement, la validité sociale de l’intervention a pu être appréciée grâce à la création d’une échelle d’évaluation de la validité sociale de l’intervention. Cette dernière a été proposée au terme de l’étude aux participants et à leurs parents.


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