Les écrans font partie intégrante de nos vies, et ceci, dès le plus jeune âge. Un nombre croissant de publications scientifiques met en lumière les répercussions d’une exposition massive aux écrans sur le développement des enfants, dans différents domaines tels que le sommeil, l’attention, le langage, le raisonnement, la communication ou encore l’imagination. De nombreux professionnels de santé – dont les orthophonistes – alertent sur ces impacts majeurs.
Notre mémoire de fin d’études a pour objectif de participer, à sa mesure, à cette question sociétale d’actualité, en s’intéressant plus particulièrement aux éventuelles corrélations entre temps d’exposition aux écrans, potentiel créatif et langagier et conduite de récits, chez une population de 51 élèves de CM1.
Les données de notre étude ont été recueillies par la passation de différentes épreuves issues de la batterie Epoc, par l’administration d’un questionnaire sur leurs habitudes de consommation des écrans, et enfin par une épreuve de fluence tirée de la batterie Evaléo.
Même si toutes nos hypothèses de départ n’ont pu être validées, des corrélations significatives ont pu être établies pour certains paramètres des domaines étudiés, comme le langage divergent, le nombre de mot ainsi que le nombre de substantifs différents et globaux du récit, les connecteurs temporels, et enfin la cohérence.