Effets d’un entraînement à la méditation de pleine conscience auprès d’enfants TDA/H suivis en prise en soins orthophonique : étude en Single Case Experimental Design (SCED) chez deux patients.
Auteur.e.s : Gudewiez Rachel
Directrice(s)/Directeur(s) : HUBRECHT Hélène et AUDUSSEAU Jean
Année : 2020
Université : Strasbourg
Nb de pages (annexes incluses) : 62
Mots clés : pleine conscience, TDA/H, SCED, enfants, orthophonie
Résumé :
Introduction : La méditation de pleine conscience connait un vrai essor depuis ces dernières décennies. Elle implique une régulation de l’attention, des émotions, une acceptation des pensées et sensations corporelles en prenant conscience de l’instant présent. Des études et programmes ont démontré son efficacité chez les personnes TDA/H, suggérant son impact positif sur les symptômes principaux de cette pathologie. Nous avons donc souhaité étudier en quoi la méditation de pleine conscience pourrait être un outil complémentaire à la prise en soins orthophonique d’enfants TDA/H.
Méthode : Une étude SCED (plan ABA’) en lignes de base multiples à travers deux enfants pendant 23 semaines a été mise en place, avec pour intervention une séance de méditation avant la séance d’orthophonie, à reprendre à la maison. L’attention soutenue, la fluence de lecture (patient 1) ou fluence arithmétique (patient 2), l’inattention, l’hyperactivité-impulsivité et l’estime de soi ont été choisis comme critères de jugement. Des questionnaires étaient à remplir chaque semaine par l’enfant, le parent, l’orthophoniste et l’observateur.
Résultats : Statistiquement, il n’y a pas eu d’effet démontré de l’intervention, contrairement à ce qui a été « ressenti cliniquement » par les participants. Une réduction de la variabilité des résultats (fluence de lecture, inattention, estime de soi) a été constatée.
Conclusion : L’intervention a eu un impact sur les différents critères de jugement, mais ces derniers n’ont pas été suffisamment fins pour en démontrer un effet significatif sur le plan statistique. Ces résultats encourageants seraient donc à poursuivre dans d’ultérieures études avec des critères plus précis.
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