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Les préférences gustatives des enfants porteurs de troubles de l’oralité


Auteur.e.s : GASTALDI BARIOHAY Mélanie et REY Maÿlis
Directrice(s)/Directeur(s) : Castelain Sylvie
Année : 2021
Université : Marseille
Nb de pages (annexes incluses) : 128
Mots clés : orthophonie, troubles de l'oraité, goût, préférences gustatives, enfant

Résumé :

L’oralité alimentaire ne se construit pas toujours de manière sereine et certains enfants développent des troubles de l’oralité (TO). Notre revue de littérature, fortement documentée, a révélé que les travaux sur le sujet étaient peu nombreux. Deux études (S. Nicklaus et S. Castelain) ont montré que ces enfants ont une attirance spécifique pour des goûts piquants / relevés habituellement rejetés par les enfants normo-mangeurs. Ce mémoire a pour objectif de créer un questionnaire pour analyser plus finement ces goûts spécifiques, notamment sur l’appréciation des épices, condiments et aromates dans le but de concevoir des outils de guidance pour l’élaboration des repas. Afin de mener une étude comparative, deux questionnaires destinés à des enfants âgés de 1 à 7 ans ont été conçus : le premier s’adresse à des enfants TO pour lesquels une alimentation artificielle a été ou est nécessaire, le second à des enfants normo-mangeurs, sans pathologie associée. Des échelles de comportement et de fréquence de consommation ont été intégrées. Les questionnaires ont été élaborés en concertation avec des professionnels de l’oralité et diffusés en ligne à des orthophonistes, les CAMSP de la région, des diététiciennes, médecins travaillant en gastro-pédiatrie et intervenants en PMI. 74 parents d’enfants normo-mangeurs et 14 d’enfants TO ont répondu. Les résultats permettent de dégager une première tendance : 60,7% des enfants normo-mangeurs ne semblent pas apprécier davantage les plats lorsque leurs parents les cuisinent avec des épices. De plus, il ressort que le sel, les herbes de Provence, le ketchup et le thym (items « classiques », peu relevés) sont appréciés par plus de 80 % d’entre eux. Les épices sont absentes de ce classement de tête. Ces tendances corroborent notre hypothèse de départ et notre travail sera poursuivi afin de récolter davantage de réponses, notamment chez les enfants porteurs de troubles de l’oralité.


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