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Stress physiologique généré lors d’un changement de mécanisme laryngé en voix chantée


Auteur.e.s : LEMAITRE Clémence et ARVISET Jeanne
Directrice(s)/Directeur(s) : AMY DE LA BRETEQUE Benoît et LEGOU Thierry
Année : 2021
Université : Marseille
Nb de pages (annexes incluses) : 71
Mots clés : Orthophonie, Mécanisme laryngé, Changement de mécanisme, Voix chantée, Paramètres physiologiques

Résumé :

Le chant est une pratique vocale mettant en jeu de multiples dimensions du corps humain, ce dernier se modulant véritablement à l’effort phonatoire instigué par le sujet chantant. Le changement de mécanisme laryngé en est le parfait témoignage, nécessitant une grande adaptation des cordes vocales. Bien que cet instant, parfois redouté par les chanteurs, soit encore discuté dans son déroulé exact, nous lui connaissons des modifications anatomiques indéniables. Cependant, les effets physiologiques que cet événement peut avoir sur le métabolisme et le corps humain sont, jusqu’alors, inconnus.
Effectivement, si les répercussions physiologiques que la pratique du chant a sur notre biologie interne ont déjà été étudiées, l’instant précis du changement de mécanisme laryngé, lui, n’a pas fait l’objet de recherches spécifiques.
L’idée d’une étude analysant le potentiel stress physiologique généré par un changement de mécanisme laryngé, entre M1 et M2, en voix chantée a alors émergé.
Cette étude exploratoire a pour but de répondre à cette absence dans la littérature scientifique, en se basant sur un protocole expérimental faisant intervenir des sujets chanteurs et non-chanteurs, hommes comme femmes.
Nous avons enregistré des sirènes vocales sur différentes hauteurs afin de générer un changement de mécanisme laryngé et nous avons également mesuré un ensemble de paramètres physiologiques parallèlement à ces vocalisations. Nous avons ensuite procédé à une analyse physiologique, ainsi qu’à des analyses perceptives.
Notre étude a mis en avant des résultats intéressants concernant les analyses perceptives de ces instants de changement de mécanisme, à nuancer cependant en raison de la partie physiologique qui n’a malheureusement pas abouti, faute à un protocole expérimental certainement peu sensible.
Néanmoins, cette étude permet d’ouvrir la voie à d’autres recherches physiologiques donnant peut-être, à terme, de nouvelles dimensions du soin orthophonique dans l’accompagnement vocal.


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