L’objectif de cette recherche était de juger de quelle façon les émotions influencent les performances en arithmétique (i.e. temps de réponse et qualité de réponse) dans une tâche de vérification de problèmes arithmétiques (i.e. 3 + 9 = 12 Vrai ou Faux) chez l’enfant dyscalculique.
Des enfants dyscalculiques de CE2 (i. e. 8 – 9 ans) et des enfants de CM2 (i.e. 10-11 ans) ont été testés. Nous les avons ensuite comparés à un groupe d’enfants contrôles appariés en âge. Après la présentation d’images induisant une émotion soit neutre, soit négative, issues d’une banque d’images normées (DAPS), les sujets devaient juger de l’exactitude d’additions simples. Ces additions étaient vraies (i.e. 3 + 9 = 12) ou fausses (i.e. 3 + 9 = 10) et faciles (i.e. somme correcte inférieure à 13) ou difficiles (i.e. somme correcte supérieure à 12).
Les enfants ont tous réagi à la présentation d’images induisant une émotion négative, en répondant plus lentement aux problèmes présentés après. Le temps de réponse était toujours plus important pour les sujets dyscalculiques que pour les sujets contrôles et la qualité de réponse des enfants diminuait quand la difficulté du problème augmentait.